AVIS DE BEAU TEMPS, SAUF POUR LES PRIMO-ACCÈDANTS!
Des primo-accédant oubliés. Cette année, avec des signaux économiques plus engageants, les emprunteurs ont davantage confiance et se lancent. A l’exception notable des primo-accédant. Peu courtisés par les banques, les plus modestes d’entre eux se voient proposer des taux dans la fourchette haute. Ils disposent bien d’une aide, le Prêt à taux zéro (PTZ), mais seulement pour acheter dans le neuf (souvent trop cher pour eux) ou faire construire (souvent trop éloigné de leur lieu de travail). Alors, ils se rabattent sur l’ancien, mais sans aides appropriées. Il ne leur est donc pas possible d’acheter dans les grandes agglomérations. Une politique bancaire sélective. Dans leurs objectifs de captage de clientèle nouvelle, les banques font la différence entre les emprunteurs en bonifiant les meilleurs profils. Ces primo-accédant ne figurent pas dans leur priorité, car ce sont souvent des jeunes sans apport, qui se lancent dans la vie active avec des revenus encore modestes et avec peu de capacités d’épargne. Les banques privilégient au contraire le « bon client », celui qui dispose d’un travail sûr, de revenus réguliers, d’une capacité d’épargne. Négocier rime avec courtier… Chaque banque a toutefois sa propre politique commerciale. Toutes n’agissent pas de la même façon partout ni au même moment, ce qui ouvre des possibilités de négociation. Dans cette recherche, l’emprunteur peut se lancer seul ou, plus sûrement, faire appel à un professionnel dont c’est le métier : le courtier. Ainsi au 1er quadrimestre 2015, CAFPI enregistre une hausse de 55% (+20% pour l’accession et + 35% pour le rachat de crédit) de nouveaux dossiers par rapport à la même période en 2014. … en crédit et en assurance. Les emprunteurs ont compris que c’était le moment de négocier. Pour preuve, le nombre de rachats de crédit est en hausse constante. N’oublions pas que l’assurance emprunteur se négocie, elle aussi. Elle coûte de l’ordre de 0,5 % dans les contrats groupes, ce qui représente le quart du coût d’un crédit au taux de 2%. En faisant jouer la concurrence, il est possible de s’assurer à 0,2% ou 0,4% suivant l’âge et le profil. Le gain est loin d’être négligeable. |
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